Le Maroc a réagi aux restrictions égyptiennes sur le commerce bilatéral, qui ont perturbé les échanges commerciaux bilatéraux.
Des dysfonctionnements ont été observés dans les échanges entre le Maroc et l’Égypte, faisant réagir les autorités qui parlent plutôt de réévaluation. Les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte sont en effet encadrées par l’accord d’Agadir, signé en 2004 par le Maroc, l’Égypte, la Tunisie et la Jordanie, et entré en vigueur en 2007. Cet accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre ses membres, en favorisant la libéralisation des échanges de biens et de services, et en encourageant l’intégration industrielle.
Selon le site électronique marocain Médias 24, une source autorisée a affirmé que, contrairement aux analyses relayées par les médias égyptiens, il ne s’agit pas d’un conflit mais plutôt d’une phase de réévaluation.
Dans ce contexte que des dysfonctionnements ont été observés dans les échanges commerciaux entre les deux pays, suscitant des réactions contrastées parmi les importateurs et les exportateurs marocains, chacun étant impacté à des degrés divers.
C’est ainsi que la balance commerciale demeure fortement déficitaire pour le Maroc.
C’est ce que précise le journal égyptien Echorouk, qui révèle que le Maroc aurait interdit, de manière non officielle, l’entrée des marchandises égyptiennes sur son marché depuis plusieurs semaines.
Cette décision serait motivée par des différends commerciaux, notamment le non-respect par l’Égypte de l’accord d’Agadir, qui encadre le libre-échange entre les deux pays.
Dans cette perspective, il est rapporté que Le Caire imposerait un ensemble de restrictions à l’entrée de plusieurs exportations marocaines, malgré leur conformité aux normes convenues.
Cette situation impacte particulièrement les opérateurs marocains, confrontés à des obstacles entravant leurs activités commerciales avec le marché égyptien.
SL/te/Sf/APA