Le projet ambitieux de gazoduc reliant le Nigéria au Maroc progresse vers une nouvelle étape clé, la première mise en service étant attendue en 2029.
Selon Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc, la première phase du pipeline sera mise en service en 2029, marquant un jalon majeur dans le développement énergétique du continent.
Ce premier tronçon partira du Sénégal et de la Mauritanie jusqu’au Maroc, permettant l’acheminement du gaz naturel vers le royaume et, au-delà, vers l’Europe. Il offrira également aux pays traversés l’opportunité de s’imposer comme exportateurs d’hydrocarbures vers le marché européen, renforçant ainsi leur intégration dans le commerce énergétique mondial.
Amina Benkhadra a également précisé que la seconde phase du projet, reliant le Nigéria à la Côte d’Ivoire, avancera selon le même calendrier et sera opérationnelle en 2029. Ces avancées reflètent l’intensification des discussions entre les parties prenantes, notamment les acteurs majeurs du secteur énergétique et les institutions financières internationales, qui œuvrent à garantir la faisabilité technique et économique du projet.
En novembre dernier, le Maroc avait annoncé le lancement d’un appel d’offres en 2025 pour concrétiser la construction de cette première phase. Cette initiative témoigne de la volonté du royaume d’accélérer la mise en place de cette infrastructure stratégique, destinée à transformer durablement le paysage énergétique de la région.
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