Le gouvernement zambien a annoncé le rappel d’un médicament antipaludique, le Shal’Artem, fabriqué en Inde, en raison du non-respect des normes de contrôle des médicaments, notamment en raison d’une insuffisance d’ingrédients actifs.
Le ministre zambien de la Santé, Elijah Muchima, a confirmé mardi la mesure de rappel d’un antipaludéen, après avoir consulté l’Autorité zambienne de réglementation des médicaments (ZAMRA).
Dans une déclaration à l’Assemblée nationale, Muchima a indiqué que ce médicament, le Shal’Artem, fabriqué en Inde, utilisé pour traiter le paludisme chez les enfants, contenait seulement 79,1% d’artéméther – l’ingrédient actif principal –, bien en deçà de la norme internationale qui exige une concentration de 90 à 110%.
Le lot concerné porte le numéro 2390784 et est périmé en novembre 2025.
Le rappel a été déclenché après une détection dans le cadre de la surveillance post-commercialisation, avec des échantillons prélevés dans une pharmacie agréée du district de Lundazi. Les tests réalisés au laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments de la ZAMRA à Lusaka ont confirmé la non-conformité du produit.
Fabriqué par l’entreprise indienne Gopaldas Visram and Company Limited, le médicament est importé et distribué en Zambie par Shalina Pharmaceuticals.
Le ministère de la Santé a toutefois précisé qu’aucun cas d’échec thérapeutique ou d’effets indésirables n’a été rapporté jusqu’à présent concernant le Shal’Artem.
Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à garantir des standards rigoureux pour assurer la protection de la santé publique.
JN/fss/te/Sf/APA