La présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme du Sénégal (CNDHS), le professeur Amsatou Sow Sidibé, a promis d’accompagner la politique sanitaire des autorités de son pays.
« Outre le traitement des plaintes, la CNDHS mène des activités de sensibilisation, notamment pour les femmes et les autorités sur la question de l’accès à la santé reproduction pendant la période de la Covid-19 », a dit le professeur Sidibé.
Elle s’est exprimée depuis Moscou (Russie) dans un discours dont une copie a été transmise à APA, à l’occasion de la 8e Conférence internationale scientifique et pratique sur les problèmes de protection des droits de l’Homme. Le thème de cette année est centré sur les questions relatives aux droits de l’Homme et la protection de la santé.
Dans le souci de prendre en charge les questions de santé, la CNDHS a mis en place un service de protection chargé de documenter les violations des droits de l’Homme portées à sa connaissance et de proposer des solutions pour y mettre fin, a rappelé la juriste.
« Il est institué dans ce service un mécanisme des plaintes qui permet à n’importe quel citoyen de saisir de saisir la CNDHS en cas de violation de ses droits. Ce service est souvent saisi pour accompagner et porter assistance aux citoyens dans le domaine médical et social », a souligné Mme Sidibé.
Selon elle, le continent africain est vulnérable aux risques de surgissement de nouvelles épidémies mondiales et de propagation de maladies dangereuses. Le défi doit porter ainsi sur l’accélération du développement des capacités médicales, scientifiques et technologiques pour élever le plateau médical et assurer la protection des populations contre ces fléaux, a préconisé Amsatou Sow Sidibé.
TE/odl/APA