Le Kenya a réussi à réduire de 68% les décès liés à la pandémie du Sida et les nouvelles infections au VIH, marquant une avancée majeure dans sa lutte contre cette maladie.
Au cours des dix dernières années, le Kenya a accompli des progrès remarquables dans sa lutte contre le VIH/Sida, ce qui démontre l’efficacité de ses politiques de santé publique et de son engagement dans la lutte contre cette maladie.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le pays a enregistré une baisse spectaculaire de 68% des décès liés à cette pandémie, passant de 58 446 cas en 2013 à 18 473 en 2022. Parallèlement, les nouvelles infections au VIH ont connu une diminution tout aussi impressionnante, chutant de 101 448 en 2013 à 22 154 sur la même période, souligne une note parvenue ce mardi à APA.
Conscient de l’importance de maintenir cette dynamique positive, le gouvernement kenyan a mis en place un comité directeur chargé d’élaborer un plan opérationnel de durabilité de la lutte contre le VIH. Lors de la réunion inaugurale de ce comité, M. Harry Kimtai, Secrétaire principal des services médicaux, a souligné l’importance de cette initiative.
« Ce plan servira de modèle pour préserver et développer les gains que nous avons réalisés. Il nécessitera un effort collectif, une réflexion innovante et un engagement indéfectible de la part de toutes les parties prenantes concernées », a-t-il déclaré dans le communiqué.
Kimtai a également appelé à une mobilisation continue au-delà de 2030, exhortant tous les acteurs à redoubler d’efforts. « Avançons avec détermination et unité pour façonner un avenir où le VIH ne représente plus une menace pour la santé, le développement et la prospérité de notre nation », a-t-il lancé.
ARD/te/Sf/APA