À l’image des relations bilatérales avec la Belgique, la France, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal et d’autres pays de l’UE, la République tchèque vient de réaffirmer la même position, soulignant l’importance de maintenir et de renforcer la coopération à tous les niveaux avec le Maroc.
La République tchèque a rejoint les pays de l’Union européenne (UE) qui ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs relations bilatérales avec le Maroc, à la suite du verdict défavorable de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords de partenariat entre le Maroc et l’UE relatifs à l’agriculture et à la pêche.
Le ministère tchèque des Affaires étrangères a déclaré que Prague réaffirme et met en avant son engagement à « maintenir des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines de partenariat entre le Maroc et l’UE ».
Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des nombreuses réactions des pays de l’UE au jugement de la CJUE, qui a estimé que la Commission européenne « violait le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara ».
En réponse à cette décision perçue comme hostile à la souveraineté du Maroc sur la région, plusieurs pays européens ont renouvelé leur volonté de maintenir et de renforcer leurs relations bilatérales avec le royaume.
La France, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, ainsi que de nombreux autres pays, ont réagi à l’arrêt de la CJUE en réitérant leur volonté de renforcer la coopération avec le Maroc, tout en confirmant leur engagement en faveur du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc.
Vendredi, l’Union européenne a réitéré son engagement, en soulignant que la coopération avec le Maroc est ancienne, vaste et profonde.
La Commission européenne a indiqué qu’elle évaluait en détail la décision de la CJUE, tout en précisant que l’UE et le Maroc restaient déterminés à préserver et à approfondir leurs relations dans tous les domaines du partenariat.
Le Maroc a, pour sa part, critiqué la décision de la Cour, dénonçant sa partialité politique, et a déclaré qu’il ne considérait pas ce verdict comme pertinent.
« Le Maroc n’est pas partie prenante dans cette affaire qui oppose l’Union européenne au « polisario », soutenu par l’Algérie. Le Maroc n’a participé à aucune phase de cette procédure et ne se considère donc pas concerné par la décision », a précisé le ministère marocain des Affaires étrangères.
- Le ministère a également réitéré la position ferme du Maroc, affirmant son opposition à tout « accord ou instrument juridique qui ne respecterait pas » l’intégrité territoriale et l’unité nationale du royaume.
RT/Sf:APA