La Cour d’Appel de Conakry a ordonné, jeudi, la mise en liberté provisoire des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dont son coordonnateur national, Abdouramane Sanoh.
Condamnés le 22 octobre 2019 à des peines allant de six mois à cinq ans de prison ferme par les Tribunaux de première instance de Dixinn et de Mafanco, pour « actes et manœuvres pouvant entrainer des troubles à l’ordre public », ces prévenus seront à nouveau devant la barre le 5 décembre.
Cette liberté provisoire a été obtenue après que le ministère public a répondu favorablement aux requêtes du collectif des avocats de la défense.
Le coordonnateur national du FNDC et certains responsables dudit mouvement, ont été arrêté à deux jours avant la première manifestation du front qui avait eu lieu le 14 octobre dernier dans tout le pays.
Depuis plusieurs semaines, l’opposition et la société civile guinéennes regroupées au sein du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) manifestent contre la modification de la Constitution devant permettant au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat.
SD/te/APA