Le Secrétaire général du ministère guinéen de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mamadou Djouldé Diallo, a déclaré, mardi à Conakry, que le taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain est de 31%.
« A date d’aujourd’hui, le taux moyens d’accès global des populations urbaines à l’eau potable à travers les réseaux de distribution de la Société des eaux de Guinée (SEG) est d’environ 31% », a indiqué M. Diallo.
Il s’adressait à la presse en marge de l’atelier de restitution du rapport d’étude du schéma directeur de l’alimentation en eau potable du Grand Conakry.
Selon lui, ce taux s’éloigne de l’objectif de 75,6 % fixé au sous-secteur de l’eau urbaine dans le cadre du Programme national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020.
« La vétusté des équipements, le déficit en énergie électrique, la forte urbanisation entrainant un accroissement démographique de la population et la faiblesse de la capacité de production ne permettent pas d’assurer une desserte correcte en eau potable aux consommateurs », a expliqué le Secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, Mamadou Djouldé Diallo.
Ce faisant, il indiqué que face à cette situation, on assiste à une prolifération accrue de forage privé réalisé tant à Conakry que dans les villes de l’intérieur pour la satisfaction des besoins domestiques en eau potable.
Selon une étude, en fin 2019 les besoins de la population en eau potable pour le Grand Conakry sont de l’ordre de 370 000 mètres cube/jour pour une population oscillant autour de 2 600 000 habitants, alors que la capacité de production disponible n’est que de 150 000 m cube/jour d’où un déficit d’environ 220 000 m cube/jour.
SD/te/APA