Les avocats du 1er vice-président de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot), ont qualifié «d’infondée», la décision consistant à interdire à leur client, Amadou Diaby, d’exercer au plan national une activité liée au football pendant sept ans, plus une amende de 25.000 euros.
Selon Me Adama Barry, Amadou Diaby a été « abasourdi » en apprenant par voie de presse cette mesure prononcée par la commission d’éthique de la Féguifoot.
« Cette décision que nous considérons comme une cabale est infondée. Il n’y a aucune preuve, sonore ou quoi que ce soit. Amadou Diaby n’a pas été entendu avant sa première suspension. Il n’y a aucune preuve concrète contre notre client. Cette décision provisoire publiée par Guineenews, dont la primeur a été réservée au directeur de publication qui est le président de la commission d’éthique, est de nul effet », a martelé la défense de M. Diaby, lors d’une rencontre avec la presse, samedi à Conakry.
À l’issue d’une réunion tenue la veille par la commission d’éthique de la fédération, suite à un enquête menée depuis la fin de la 32e CAN disputée en Egypte, le 1er vice-président de la Féguifoot a été reconnu « coupable de corruption ».
« Il a été prononcé à l’encontre de Monsieur Amadou Diaby, une interdiction de 7 ans dont cinq ans ferme pour les premières années, d’exercer toutes activités sportives relatives au football (administratives, sportives ou autres) au niveau national. Il devra, en outre, s’acquitter d’une amende d’un montant de 25.000 Euros », a annoncé l commission d’éthique.
Sur sa lancée, elle a prononcé à l’encontre de Paul Put, l’ex-sélectionneur du Syli nationale, « une interdiction à vie de toute activité relative au football (administrative, sportive ou autres) au niveau national. Il devra, en outre, s’acquitter d’une amende d’un montant de 100.000 Euros ».
Rejetant ce verdict, les avocats d’Amadou Diaby indiquent avoir «demandé la récusation pure et simple du président de la commission d’éthique, qui gère un site internet, et qui s’acharne contre » leur client.
Tout en promettant de saisir les instances supranationales, la défense promet qu’elle qu’«ne se laissera pas faire. On espère que la CAF et la FIFA vont annuler cette décision cabale, condamnant à tort, sans fondement, Amadou Diaby ».
Le 1er vice-président de la Féguifoot et l’ancien sélectionneur du Sily, Paul Put, sont accusés « d’avoir soutiré de l’argent à des joueurs » de l’équipe nationale.
SD/cat/APA