Le syndicat des travailleurs de l’Imprimerie nationale de Guinée-Bissau (Inacep) a annoncé, mardi à Bissau, que les employés sont restés trois mois sans salaire, une situation démotivante qui s’est traduite, selon les syndicalistes, par « une baisse considérable de la production» de l’entreprise.
D’après le porte-parole du Syndicat des travailleurs de l’Inacep, Iaia Djassi, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, pareille situation a eu également pour conséquence l’expulsion de leurs enfants des écoles où ils sont inscrits et l’incapacité pour certains employés de payer leurs loyers.
Tout en reconnaissant que les difficultés de l’Inacep sont étroitement liées à celles du pays, Iaia Djassi a déploré le manque de communication de la direction sur l’état de l’entreprise. Il a en outre interpellé les autorités pour qu’elles s’intéressent davantage à la marche de l’Imprimerie nationale.
« L’Inacep, a-t-il souligné, appartient au gouvernement, bien qu’étant une institution jouissant d’une autonomie administrative et financière (…) c’est l’exécutif qui nomme les directeurs généraux. Il doit donc superviser, contrôler et surveiller son fonctionnement ».
Convaincu que «de meilleurs jours arriveront» pour l’Inacep, Iaia Djassi a demandé à ses collègues travailleurs de tenir bon.
NM/id/cat/APA