L’ancien président de la République islamique a été entendu ce lundi par la Police des crimes économiques dans le cadre d’une procédure de reddition des comptes.
L’appareil judiciaire mauritanien, après les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion des deniers publics entre 2008 et 2019, s’est saisi du dossier.
Durant cette période où Mohamed Ould Abdel Aziz présidait aux destinées de la Mauritanie, les députés ont remarqué des « irrégularités » dans l’attribution de marchés publics notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de la pêche et du foncier.
Il s’agit entre autres du Terminal à conteneurs et hydrocarbures du Port de Nouakchott dit Port de l’Amitié, du Fonds National des Revenus des hydrocarbures (FNRH) et de la cession d’une île faisant partie du territoire mauritanien à un souverain étranger.
Selon la presse locale, un parc automobile de Mohamed Ould Abdel Aziz a été placé sous scellés et les comptes bancaires de personnalités proches de l’ancien chef de l’État ont été saisis à titre conservatoire.
ID/te/APA