Le président du Conseil national de transition de la République de Guinée, M. Dansa Kourouma, était l’invité spécial des députés ivoiriens.
Le président de l’Assemblée nationale, M. Adama Bictogo, a ouvert, ce lundi 22 janvier 2024, la première session parlementaire ordinaire de l’année. Selon la loi, la première session de l’Assemblée nationale commence le troisième lundi ouvrable du mois de janvier.
Cette cérémonie solennelle a été rehaussée par la présence de plusieurs autorités de l’État telles que M. Gilbert Kafana Koné, Haut-Représentant du président de la République, des présidents des institutions, des membres du gouvernement, des ambassadeurs et plusieurs chefs traditionnels.
Évoquant le contexte inflationniste, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, M. Bictogo a souligné les efforts du gouvernement ivoirien à subventionner les prix de certaines denrées de base face à la cherté de la vie.
Il a annoncé une baisse de 2.7% de l’inflation en 2024 et le maintien du taux de croissance économique à 7 %, en raison de l’entrée en production du gisement gazier et pétrolier « Baleine » découvert en 2021-2022, en lien avec Plan National de Développement (PND) 2021-2025.
M. Adama Bictogo s’est réjoui de la tenue en Côte d’Ivoire de la 34 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, démarrée le samedi 13 janvier 2024. Il a renouvelé son souhait de voir la représentation nationale mobilisée autour de la CAN 2023 et de l’équipe nationale.
Le président de l’Assemblée nationale a salué les efforts consentis par le gouvernement pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et combattre l’orpaillage clandestin.
Par ailleurs, M. Adama Bictogo a annoncé que la Côte d’Ivoire abritera au mois de mars 2024, la 18 ème Conférence de l’Union des Parlements membres de l’organisation de la coopération islamique (UPCI).
A l’issue de cette conférence, conformément au principe de rotation qui prévaut au sein de l’UPCI, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire assurera, pour un an, la présidence de cette union interparlementaire.
Cette première session ordinaire de l’année 2024 s’ouvre au niveau législatif avec quinze projets de loi déposés sur le Bureau de l’Assemblée nationale portant sur diverses problématiques sociétales majeures comme celles relatives au foncier urbain, à la protection sociale, au code de déontologie du personnel médical, à l’extradition, à l’environnement et à la gestion de la dette.
Parmi les prochains textes à venir, figurent notamment le projet de loi modifiant le code de l’urbanisme et du domaine foncier urbain, le projet de loi portant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette qui vise à mieux encadrer l’endettement et à honorer les engagements financiers intérieurs et extérieurs du pays.
Les députés plancheront également sur le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole facultatif se rapportant à la convention relative aux droits des personnes handicapées, adoptée le 13 décembre 2006 à New York.
Cette disposition garantit l’égalité et la non-discrimination devant la loi des personnes vulnérables dans la société. Le bureau de l’Assemblée nationale a reçu en outre un projet et relativement à la protection de la faune et de la flore, de même qu’un projet de loi portant protection de l’éléphant en Côte d’Ivoire.
Poursuivant, il a fait savoir que l’Assemblée nationale examinera également un projet de loi relatif à l’extradition dont l’objectif est de mettre en place un nouveau cadre légal spécifique à la Côte d’Ivoire pour gérer les demandes d’extradition entrantes et sortantes.
Le président de la Chambre basse du parlement ivoirien a mentionné deux projets de loi instituant des codes de déontologie et exercice de la profession d’infirmier, de sage-femme et de maïeuticien en Côte d’Ivoire.
Adama Bictogo, a conclu ses propos en réaffirmant à ses collègues députés son engagement à faire de l’Assemblée nationale un espace de travail convivial, moderne et un lieu de dialogue constant conformément au crédo de la notion de « famille parlementaire ».
AP/APA