Le Conseiller des Nations Unies pour les questions de police, Luis Carrilho, a demandé à l’Administration de la police ghanéenne d’inclure davantage de femmes dans son contingent de maintien de la paix en raison de la manière honorable dont elles se sont comportées dans le passé.
Il a en effet fait remarquer que les agents de la paix féminins prêtent attention aux détails et ont fait preuve de plus de compassion dans le passé. Cela justifie qu’un plus grand nombre d’entre elles mérite d’être déployées pour renforcer les activités de maintien de la paix, a-t-il soutenu.
M. Carrilho s’exprimait mardi à Accra lors d’une visite de courtoisie à l’inspecteur général de la police ghanéenne (IGP), James Oppong-Bonuah.
Ainsi, a-t-il noté, les femmes ont de meilleurs résultats dans les missions de maintien de la paix pour ce qui est de la prise en charge des personnes déplacées et des personnes vulnérables dans la société. « La police de l’ONU est généralement déployée dans des environnements où il y a des victimes de crimes, des déplacés internes, des réfugiés et surtout des personnes déplacées dans le besoin », a expliqué Luis Carrilho.
Par ailleurs, le Conseiller de l’ONU pour les questions de police est au Ghana pour participer à un programme de renforcement des capacités lancé par le Service de police ghanéen à l’intention d’officiers sélectionnés pour des missions des Nations Unies et de membres de l’Unité de police constituée (UFP).
Pour sa part, James Oppong-Bonuah a promis que son équipe allait étudier la demande, avant d’indiquer que « nous sommes prêts à déployer plus de femmes dans les opérations de maintien de la paix ».
« Nous formons nos femmes aux côtés des hommes et je peux vous assurer que les policières sont très compétentes », a-t-il ajouté.
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