Dr Béatrice Wiafe-Addai, présidente de l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles, soutient que près de 5000 femmes de son pays sont annuellement diagnostiquées positives au cancer du sein.
Tueur silencieux, le cancer du sein est le plus fréquemment identifié chez la femme. Malgré les progrès constants de la médecine, cette maladie insidieuse continue de faire beaucoup de victimes.
Au Ghana, plus de 2000 femmes en meurent chaque année. C’est le cancer le plus létal dans le pays d’après l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles. Dr Béatrice Wiafe-Addai, la présidente de cette organisation, s’exprimait récemment lors d’une activité en prélude à octobre rose.
Un mois durant lequel le monde entier sensibilise les femmes au dépistage précoce et récolte des fonds pour soutenir la recherche. « Les statistiques (nationales) sur le cancer du sein doivent interpeller notre conscience afin de lutter collectivement contre cette catastrophe », a déclaré Dr Béatrice Wiafe-Addai.
« Le cancer du sein ne se reposera pas, pourquoi devrions-nous (le faire) ? », c’est le thème de la marche qui doit bientôt rassembler environ 10.000 personnes dans la région d’Ashanti, au Centre du Ghana. L’objectif des organisateurs étant de mobiliser au maximum les populations autour de cette question de santé publique.
Pour soulager les malades des contrées les plus reculées, la présidente de l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles a demandé au gouvernement d’équiper tous les hôpitaux publics régionaux du pays de mammographes, un système d’imagerie médicale permettant d’effectuer une radiographie du sein. « Il est temps que le cancer du sein reçoive l’attention qu’il mérite », a plaidé Dr Béatrice Wiafe-Addai.
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