Le Sénégal a consenti de « réels efforts sur les longues détentions préventives des femmes », a indiqué, jeudi à Dakar, le représentant du Bureau régional du haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme (HCDH), Andréa Orys.
Le rapport préliminaire sur les missions effectuées lors des visites des prisons pour femmes a permis de constater « une amélioration sur la longue détention préventive et les conditions de détentions ».
« L’évaluation de ce rapport en 2015 nous a amené avec nos partenaires à refaire le tour des prisons dans lesquelles séjournent les femmes », a expliqué M. Orys à l’occasion de la journée internationale des femmes, magnifiée par une cérémonie de remise de don et de visite de la maison d’Arrêt pour femme.
« Au delà du diagnostic de la vie des femmes dans les prisons, le rapport a permis d’identifier des solutions durables qui, si elles sont mises en application, permettra au gouvernement du Sénégal de consolider son statut majeur dans la promotion des droits humains », a souligné Andréa Orys.
Malgré ces améliorations, le rapport a fait des recommandations afin de mieux améliorer les conditions de vie des femmes dans les prisons.
« Il reste encore des défis à relever pour assurer à toutes les femmes, notamment les femmes détenues de jouir de leur droit pleinement comme prévu dans les conventions et traités internationaux auxquels le Sénégal a souscrits », a poursuivi le représentant du HCDH.
Parmi ces droits figurent la non prise en compte des enfants dans les prisons, l’absence de lieux aménagés, de menus spéciaux, de la non prise en charge spéciale pour les enfants qui sont avec leur maman dans les lieux de privatisation des libertés, des crèches, des garderies, des espaces de jeux pour enfant dans les prisons, et linges pour bébé.
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