Le mandat de la mission de maintien de la paix de la Cedeao en Gambie est prolongé d’un an, a appris APA, mardi.
Les forces de l’Ecomig (sigle anglais) resteront donc dans le pays au-delà de décembre 2021, et se transformeront en une mission de police au cours des douze prochains mois.
L’Ecomig est composée principalement de troupes sénégalaises, nigérianes, ghanéennes, maliennes et togolaises. Elle a été déployée en Gambie en 2017, peu après la crise postélectorale qui a suivi la défaite surprise de Yahya Jammeh à la présidentielle.
Depuis lors, le séjour de la mission Ecomig dans le pays a été prolongé cinq fois, le gouvernement du président Barrow ayant entrepris une réforme globale des forces de sécurité, considérées comme des instruments notoires de coercition et de torture par l’ancien président Jammeh, aujourd’hui en exil en Guinée équatoriale.
La dernière décision en date de prolonger le séjour de l’Ecomig par la Cedeao a été prise lors de la 58e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenue par vidéoconférence le week-end dernier.
Le président Barrow a déclaré que son gouvernement a besoin de plus de temps pour réorganiser « la mission, les structures, les mentalités et la culture des institutions de sécurité afin de les rendre plus réactives, plus abordables et plus responsables, sur la base de normes et de principes démocratiques ».
Baptisée « Opération Rétablir la Démocratie », la mission de l’Ecomig a débuté avec au moins 4000 soldats du Nigeria, du Sénégal, du Ghana, du Mali et du Togo après que Jammeh s’est exilé en janvier 2017.
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