Les 178 Éthiopiens étaient en prison depuis plus de trois ans après avoir été capturés lors de l’« opération de maintien de l’ordre » lancée par le gouvernement dans la région du Tigré en décembre 2020. La grâce a été accordée pendant le Nouvel An éthiopien, après que leurs cas ont été présentés à la Commission d’amnistie du gouvernement.
Un communiqué des forces de défense indique que les eux-condamnés ont exprimé des remords pour le crime qu’ils ont commis et qu’ils ont soumis des demandes de grâce aux forces de défense et à la commission d’amnistie. Ils ont été graciés « conformément à la proclamation 840/2006, article 3 », selon la mise à jour des forces de défense.
Ils ont commis des crimes contre l’armée et l’intérêt public, violant ainsi la mission constitutionnelle qui leur a été confiée.
La décision de les libérer a été prise le 10 septembre 2024, à la veille du Nouvel An éthiopien.
L’attaque contre le commandement nord des forces de défense éthiopiennes a déclenché une guerre sanglante entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et le gouvernement fédéral.
On estime qu’un million de personnes, dont des civils, ont été tuées au cours de cette guerre. Outre le Tigré, les régions Afar et Amhara ont également été dévastées, avec un grand nombre de victimes civiles et une destruction importante des infrastructures et des institutions publiques.
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