Le Centre africain de contrôle des maladies (Africa CDC, sigle anglais) a recommandé aux États du continent de renforcer les efforts de surveillance et de suivi des cas de variole du singe.
Il y a deux jours, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la variole du singe constituait une urgence de santé publique internationale. Suite à cette alerte, le Centre africain de contrôle des maladies (Africa CDC, sigle anglais), dans un communiqué de presse diffusé ce lundi, plaide pour la consolidation « des capacités de diagnostic des laboratoires et des capacités de séquençage génomique ».
En Europe, où la plupart des cas de variole du singe sont recensés, des campagnes de vaccination sont en train d’être lancées. C’est pourquoi, Africa CDC appelle également ses membres à constituer des stocks de vaccins et de médicaments. De plus, l’organisme de santé de l’Union Africaine (UA) souhaite que les gouvernants élaborent et diffusent des messages de prévention à l’endroit des populations, notamment les groupes vulnérables.
Selon les derniers chiffres d’Africa CDC, 2031 cas de variole du singe, dont 75 mortels, ont été détectés dans 11 pays africains. Cela représente 12 % des infections dans le monde entier. La variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Elle peut également se transmettre d’une personne à une autre. Ses premiers symptômes sont la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue et une éruption cutanée étendue.
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