Trois personnes ont perdu la vie dans deux explosions le 16 novembre dernier dans la capitale ougandaise, Kampala.
L’Etat islamique (EI) a revendiqué la responsabilité de ces attentats suicides survenus mardi matin à Kampala. Les deux explosions ont fait trois morts et au moins 36 blessés, selon le gouvernement ougandais.
Pour Fred Enanga, porte-parole de la police ougandaise, les victimes sont deux civils et un policier.
Les Forces démocratiques alliées (ADF, sigle anglais), un groupe affilié à l’Etat islamique, expliquent que trois de leurs combattants sont partis avec des sacs chargés d’explosifs. Parmi eux, deux ont attaqué le poste central de la police de Kampala, tandis que le troisième s’est dirigé vers le bâtiment du Parlement, où il a fait exploser sa charge.
Au total, 81 suspects ont été arrêtés, selon le président ougandais, Yoweri Museveni. « Outre la chasse aux terroristes, la stratégie de vigilance et d’alerte du pays permet de minimiser les dégâts. Par conséquent, le public doit rester vigilant en contrôlant les personnes aux points d’entrée des parcs de bus, hôtels, églises, mosquées, marchés », a déclaré M. Museveni dans un communiqué.
Les deux explosions ont secoué la ville de Kampala pendant environ cinq minutes. Les images des caméras de surveillance de la police montrent un homme portant un sac qui s’est fait exploser à 10h03 près du commissariat central.
CU/abj/fss/te/APA