La police éthiopienne a arrêté onze individus dans le cadre d’une opération de répression contre la possession illégale d’armes à feu dans la capitale, Addis Abeba.
Cette opération coup de poing a permis de récupérer des armes et des munitions. Dans un communiqué publié mardi, la police métropolitaine a déclaré avoir récupéré un total de 16 grenades à main et neuf pistolets ainsi que 84 balles lors de perquisitions menées dans quelques villes secondaires.
Quatre arrestations ont été effectuées dans deux districts de la ville de Nifas Silk après que cinq pistolets et 53 balles ont été trouvés dans deux maisons. De même, la police a appréhendé quatre autres suspects. Elle a saisi quatre pistolets ainsi que 30 balles et une grenade à main à leur domicile dans la zone de Mikileland de la ville d’Addis Ketema.
La police a également arrêté trois suspects dans le quartier de Gulele après avoir découvert 15 grenades à main faisant l’objet d’un trafic dans le compartiment caché d’une camionnette immatriculée 5-01928 AA. L’enquête sur les affaires de détention et de trafic d’armes illicites est toujours en cours.
La police a apprécié le soutien du public dans la répression des armes à feu et a exhorté les habitants de la ville à rester vigilants pour protéger leur quartier contre les éléments anti-paix. La répression de la détention et du trafic d’armes illégales se poursuivra également, a ajouté la police.
La loi éthiopienne sur les armes à feu, ratifiée en 2020, interdit la possession d’armes sans permis valide et proscrit la vente et le transfert de toute arme. La vente illégale d’armes en gros est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans d’emprisonnement en vertu de cette loi.
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