Depuis 2010, le pays a réduit de 53 % les nouvelles infections et de plus de 60 % les décès liés à la maladie.
En visite au Kenya, Winnie Byanyima, la directrice exécutive du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (Onusida) a loué les efforts de ce pays de l’Afrique de l’Est. À cette occasion, Dr Susan Nakhumicha, Secrétaire du Cabinet du ministère kényan de la Santé, a fait part de l’engagement de son pays à jouer un rôle majeur dans la lutte mondiale contre le virus.
Toutefois, elle a reconnu la tendance à la hausse des nouvelles infections chez les adolescents et les jeunes, mais aussi la transmission du VIH de la mère à l’enfant (8,9 %). De son côté, la directrice exécutive d’Onusida a pris note de la baisse du financement externe de la lutte contre le VIH avant de souligner la nécessité de trouver des solutions de financement durables afin de prendre en charge plus d’un million de personnes vivant avec le Sida dans le pays.
Le Kenya étudie la possibilité de fabriquer localement des produits essentiels, d’étendre la couverture sanitaire universelle et de numériser ses services de santé. La 52ème réunion du Conseil de coordination d’Onusida, qui se tiendra prochainement, sera axée sur la réduction des inégalités en matière de santé et sur la prise en compte des besoins des populations clés, notamment les transgenres, a indiqué en substance Madame Byanyima.
« Ensemble, nous pouvons travailler pour mettre fin à l’épidémie de Sida et assurer un meilleur avenir aux générations futures », a-t-elle conclu.
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