Washington vient ainsi en soutien à Addis Abeba pour y stopper le VIH d’ici à 2030.
Sur les vingt dernières années, le Plan d’urgence présidentiel de lutte contre le Sida (PEPFAR, sigle en anglais), une initiative internationale du gouvernement américain pour sauver et améliorer les vies des personnes infectées ou exposées au Sida, a investi près de 3 milliards de dollars dans la lutte contre le VIH en Éthiopie.
Ces investissements « ont contribué à améliorer le système de santé avec le renforcement de capacités du personnel, la mise aux normes des infrastructures pour soutenir les services de lutte contre le VIH et le soutien à la création de laboratoires de référence et d’un système national d’informations sur la santé dans tout le pays », indique un communiqué reçu ce jeudi à APA
Le don supplémentaire de 112 millions de dollars, par le biais du plan opérationnel national 2023 (COP23), s’inscrit dans ce sens. L’annonce de l’approbation de ce décaissement a été effectuée le 23 mai dernier par l’ambassadeur Dr John Nkengasong, coordonnateur américain de la lutte mondiale contre le Sida et représentant spécial pour la diplomatie de la santé. Cet acte, poursuit le document, « garantit la poursuite de la programmation du PEPFAR mené en Éthiopie en partenariat avec le ministère de la Santé. Ce qui permettra (au pays) d’être sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de contrôle de l’épidémie d’ici à 2030. »
Lors d’une série de réunions consultatives en Éthiopie et en Afrique du Sud, précise le communiqué, l’équipe du PEPFAR, le ministère de la Santé dirigé par Dr Lia Tadesse et les organisations de la société civile éthiopienne ont travaillé ensemble pour veiller à ce que la programmation de la COP23 rétablisse les services dans les zones touchées par le conflit et soutienne le programme de lutte contre le VIH dans l’ensemble du pays afin d’atteindre les objectifs 95-95-95 (95 % des personnes connaissent leur statut, 95 % des personnes séropositives sont sous traitement et 95 % des personnes sous traitement bénéficient d’une suppression virale) et de parvenir à un contrôle de l’épidémie d’ici à 2025.
Enfin, le PEPFAR et le ministère de la Santé, « en mettant l’accent sur l’amélioration des soins et des traitements pour les Éthiopiens de moins de 15 ans, espèrent combler les lacunes dans les services de lutte contre le Sida et mettre fin à la menace que représente le VIH pour la santé publique en Éthiopie. »
ID/ac/APA