Le président Cyril Ramaphosa a promulgué la loi définissant la réponse de l’Afrique du Sud au changement climatique, notamment les mesures d’atténuation et d’adaptation visant à contribuer à l’action climatique mondiale.
Le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, a déclaré que la loi sur le changement climatique alignait les politiques sur la transition de l’Afrique du Sud vers une économie à faible émission de carbone et résiliente au changement climatique, sans contradictions.
« La loi sur le changement climatique, approuvée par le président, permet d’aligner les politiques qui influencent la réponse de l’Afrique du Sud au changement climatique, afin de garantir que la transition de l’Afrique du Sud vers une économie et une société à faible émission de carbone et résiliente au changement climatique ne soit pas entravée par des contradictions politiques », a déclaré M. Magwenya dans un communiqué mardi.
Il a ajouté que la loi visait également à renforcer la capacité de l’Afrique du Sud à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience climatique, « tout en réduisant le risque de pertes d’emplois et en favorisant les opportunités de nouveaux emplois dans l’économie verte émergente ».
« La loi a pour objectif de renforcer la coordination entre les départements sectoriels nationaux et de fournir une définition des politiques et une prise de décision pour permettre à l’Afrique du Sud de respecter les engagements de la contribution déterminée au niveau national (NDC) dans le cadre de l’Accord de Paris. »
La NDC est un ensemble d’engagements que l’Afrique du Sud a pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat de 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’atténuation du changement climatique.
L’Afrique du Sud est l’un des plus de 190 membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui font parties à l’Accord de Paris.
Magwenya a noté que les mesures d’atténuation prises par l’Afrique du Sud sont censées répondre aux impacts du changement climatique sur les ressources en eau, l’agriculture et la production alimentaire, la foresterie et la pêche, la santé humaine, la production d’énergie, l’industrie, les établissements humains et les migrations, la gestion des catastrophes, la biodiversité et les écosystèmes terrestres.
Il a déclaré que ces impacts affectent de manière disproportionnée les communautés pauvres et les groupes vulnérables et pourraient affecter la capacité de l’Afrique du Sud à atteindre ses objectifs de développement et de croissance économique, y compris la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.
La nouvelle loi définit les fonctions de la Commission présidentielle sur le climat, qui doit notamment fournir des conseils sur la réponse du pays au changement climatique.
Elle précise également le rôle des gouvernements provinciaux et des municipalités dans les efforts d’atténuation du changement climatique.
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