Le Maroc a été élu, mercredi à Nairobi, par acclamation Président de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-6), pour un mandat de deux ans.
Le Maroc, représenté par Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a été élu à la présidence de l’UNEA-6 après sa désignation, lundi, à l’issue d’un vote majoritaire reflétant un large soutien au sein du groupe africain, en tant que représentant du Continent à ce prestigieux poste, relevant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Le Royaume assumera pour la première fois la présidence de cette instance d’envergure, qui constitue le forum mondial sur l’environnement de haut niveau le plus important au monde, et dont la mission consiste à discuter et rendre mondiaux les engagements pour la protection environnementale.
Dans une déclaration à cette occasion, Mme Benali a exprimé ses remerciements aux différents pays pour la confiance accordée à la candidature du Maroc, se disant honorée d’assumer cette responsabilité.
C’est un honneur pour le Maroc et pour toute l’Afrique, a-t-elle déclaré, adressant, par la même, ses félicitations au président de l’UNEA-5, Espen Barth Eide, ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège, pour son leadership et son rôle dans l’avancement des discussions autour de toutes les questions soulevées dans le cadre de l’Agenda de l’Assemblée.
Soulignant la conjoncture actuelle marquée par une crise environnementale, la ministre Benali a noté que le seuil de l’irréversibilité sera bientôt dépassé en l’absence d’une action immédiate.
« Dans un esprit de continuité et d’efficacité, nous souhaitons consolider les acquis de nos prédécesseurs et accélérer la mise en œuvre des résolutions déjà adoptées. Nous voulons contribuer efficacement à la réalisation des objectifs de développement durable convenus il y a des années,” a-t-elle affirmé.
Elle a de même insisté sur l’impératif de traduire les résolutions en des actions concrètes et commencer par celles relatives à la pollution plastique et aux produits et déchets chimiques, estimant que les solutions préconisées doivent être ressenties par les citoyens du monde, comme leur droit à un environnement durable.
La responsable gouvernementale a également affirmé sa détermination à ne ménager aucun effort et travailler avec toutes les régions, afin de consolider l’autorité de l’UNEA en tant qu’institution fixant l’agenda environnemental mondial.
« Outre l’efficacité, la clé de notre succès réside dans les partenariats que nous réussirons à forger entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile, » a poursuivi la ministre, soulignant l’importance de la coopération multilatérale et la solidarité internationale en matière de lutte contre les défis environnementaux.
Créée en 2012, lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), l’ANUE correspond à la volonté de la communauté internationale de renforcer le rôle du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour mieux lutter contre la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la montée des inégalités au sein de la population mondiale.
HA/APA