Le journal fran,çais Libération daté du 11 septembre a publié une photo d’une femme et à qui le quotidien français a attribué des propos qu’elle n’a pas tenus.
Pour défendre son honneur, Touria Sarka a mandaté deux avocats, Robin Binsard, avocat au barreau de Paris, et son confrère au barreau de Casablanca, Mourad Elajouti, pour engager une procédure contre le journal français.
« Le 11 septembre 2023, le journal français « Libération » publiait une photographie présentant Mme Touria SARKA en situation de détresse face à l’effondrement de sa maison, assortie du titre « aidez-nous, nous Mourons en silence ». Or, cette phrase n’a jamais été prononcée par Mme Touria SARKA, qui s’écriait « rive le roi » au moment de la photographie, comme le démontre une vidéo en notre possession et largement relayée sur les réseaux sociaux », indiquent Robin Binsard, Avocat au barreau de Paris, et Mourad Elajouti, Avocat au barreau de Casablanca, dans un communiqué, parvenu à APA.
En d’autres termes, poursuit les avocats, « le journal Libération, certainement mú par un objectif sensationnaliste, n’a pas craint d’imputer à notre mandante des propos qu’elle n’a jamais prononcé, ce qui constitue le délit de montage illicite, au sens de l’article 226-8 du code pénal, outre l’atteinte à la vie privée que caractérise déjà la diffusion de cette photographie sans l’accord de la principale intéressée ».
« Ce photomontage est d’autant plus pernicieux qu’il s’inscrit dans un contexte particulier, à la suite de la décision du Maroc de ne pas se prononcer sur l’aide de la France, suggérant ainsi que Mme SARKA serait en désaccord avec les autorités de son pays », fait remarquer la même source.
« Notre mandante s’estime aujourd’hui déshonorée, et injustement instrumentalisée par LIBERATION. Pour ces raisons, nous avons mis en demeure ce journal de supprimer ce photomontage de son site internet, et de publier des excuses au bénéfice de Mme Touria SARKA. Sans réponse satisfaisante, une plainte sera déposée entre les mains du Procureur de la République de Paris », conclut les deux avocats.
HA/APA