Les observateurs électoraux locaux ont appelé à la tolérance à l’égard des opinions politiques divergentes, à un moment où le Zimbabwe se dirige vers des élections parlementaires partielles et locales marquées par la violence.
Vingt-huit sièges de députés sont à pourvoir lors de ces élections partielles. Les élections partielles auront lieu le 26 mars 2022, tandis que des élections générales doivent à la fin de l’année 2023.
Le Réseau de soutien électoral du Zimbabwe (ZESN) a exhorté les partis politiques et les autres acteurs électoraux à favoriser la paix avant les élections partielles.
« Le réseau est profondément préoccupé par la récente vague de violence entre les partis et à l’intérieur des partis, qui entache la crédibilité des processus électoraux », a déclaré le ZESN, un organisme qui chapeaute des organisations locales impliquées dans les questions électorales.
Cette déclaration fait suite aux affrontements du week-end dernier entre les partisans de la ZANU PF, le parti au pouvoir, et ceux de la principale coalition d’opposition, la Citizens Coalition for Change, anciennement appelée « Movement for Democratic Change » (MDC) Alliance.
Plusieurs personnes ont été tuées au cours de ces escarmouches qui se sont produites lors de rassemblements de campagne dans le centre du Zimbabwe.
Selon le ZESN, ces affrontements violents risquent de nuire à la participation des femmes et des personnes handicapées à l’exercice d’inscription des électeurs en cours.
« Le ZESN appelle les partis politiques à adopter les points de vue divergents et à promouvoir la paix dans le pays, ainsi qu’à mettre en place des mécanismes qui favorisent la participation des femmes aux processus électoraux ».
JN/fss/cgd/APA