Le président Edgar Lungu a mobilisé les militaires pour réprimer les violences politiques à l’approche des élections générales du 12 août prochain.
Cette décision, annoncée dimanche dans une déclaration, intervient après que deux partisans du Front Patriotique (PF, parti au pouvoir) ont été tués par des membres présumés du Parti Uni pour le Développement National (UPND, sigle en anglais), le principal parti d’opposition.
Pour que les citoyens puissent voter pacifiquement, le chef de l’Etat zambien a donc autorisé « l’armée de terre, l’armée de l’air et le service national à aider la police » dans la sécurisation du pays.
Edgar Lungu, dans sa quête d’un nouveau mandat, doit faire face au charismatique dirigeant de l’UPND, Hakainde Hichilema. Le jour du scrutin, les Zambiens éliront non seulement leur président mais aussi les députés et les conseillers des collectivités locales.
Ces dernières semaines, la tension est montée d’un cran avec de violents affrontements entre les différents camps dans la capitale Lusaka ainsi que dans les provinces du Nord et du Sud.
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