En réponse à l’arrêté de la Cour Suprême qui demandait un nouveau recomptage des voix, La commission nationale électorale (CNE) juge définitifs les résultats du second tour de la présidentielle en Guinée Bissau, estimant avoir déjà fait une première opération de recomptage sur demande de la CEDEAO.
Selon la CNE, cette décision a été exécutée. Mais suite à l’impasse causée par l’interprétation de son arrêté, une délégation du comite de suivi de la mission de la CEDEAO en séjour dans le pays le 30 janvier dernier, avait demandé à titre exceptionnel à la CNE d’effectuer la vérification et la consolidation des données régionales. La CNE, dans l’accomplissement des souhaits de la CEDEAO, a procédé le 4 février dernier à la vérification et la consolidation des données comme l’avait mentionné le point 10 du communiqué final de cette organisation sous régionale validant ainsi les résultats définitifs du second tour.
Dans sa lettre, la CNE a rappelé qu’elle a été notifié le 14 février dernier à travers son avocat de l’arrêté No4/20 à la Cour Suprême de Justice qui exigeait l’application scrupuleuse de l’arrêté No 01/20, c’est à dire le recomptage des voix au niveau national.
Presque deux mois après le second tour, le camp des vainqueurs demande désormais à la CEDEAO d’imposer des sanctions contre ceux qui veulent empêcher l’investiture du nouveau président Umaro Sissoco Embalo le 29 février prochain.
Le candidat du Madem G15 a été déclaré vainqueur par la CNE lors du second tour tenu le 29 décembre dernier avec 53,55% contre 46,45% pour Domingos Simoes Pereira du PAIGC au pouvoir.
NM/cgd/APA