Plus de 2,4 millions de Libériens étaient appelés aux urnes le 10 octobre pour départager les 20 candidats à la présidentielle.
Le président sortant, George Weah est légèrement devancé par son principal rival, Joseph Boakai, dans le décompte des voix, une semaine après la présidentielle au Liberia.
Les résultats de 73% des bureaux de vote comptabilisés par la Commission électorale nationale (NEC, sigle anglais) indiquent que Boakai est en tête avec 43,54 % des voix, devant le président Weah, qui a obtenu 43,08 % des voix.
Si aucun candidat n’atteint pas le seuil de 50% des voix, un second tour sera organisé entre les deux candidats en tête.
Selon la NEC, les votes ont été comptabilisés dans 4295 des 5890 bureaux de vote du pays. La commission électorale devrait annoncer les résultats complets au moins 15 jours après les élections.
Quelque 2,4 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales pour les élections présidentielle et législatives du 10 octobre dernier, qui ont été perturbées dans certaines parties du pays, notamment dans le sud-est, où les inondations ont posé des problèmes d’acheminement du matériel électoral.
Le président Weah, 57 ans, est confronté à un défi de taille de la part de son rival de longue date, le Dr Boakai, âgé de 78 ans, qu’il a battu lors de son accession au pouvoir en 2017.
Le Liberia, un pays au passé marqué par la guerre civile, a organisé quatre élections depuis la fin du conflit en 2003, qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes.
Le scrutin de cette année s’est déroulé sur fond de difficultés économiques pour les Libériens, une situation qui a incité M. Boakai à concevoir sa campagne comme une tentative de « sauvetage » de la plus ancienne république d’Afrique des griffes de cette crise.
Il a accusé le gouvernement de George Weah d’incompétence dans la gestion de la crise économique et de corruption rampante au cours des six dernières années.
Pourtant, l’ancien footballeur devenu président a soutenu que son premier mandat avait été marqué par une stabilité continue et un développement des infrastructures.
WN/as/lb/te/APA