Un membre de la SWAPO (parti au pouvoir) conteste la victoire du président Hage Geingob aux élections générales de novembre, estimant que le dirigeant namibien est retourné au Palais de la république par la porte arrière.
Panduleni Itula, membre de la SWAPO qui a participé à la présidentielle le 27 novembre 2019 contre son chef de parti, en tant que candidat indépendant, a demandé à la Cour suprême de Namibie une ordonnance déclarant la réélection de Geingob nulle et non avenue.
Dans des documents judiciaires, Panduleni Itula affirme que le processus électoral a été entaché d’irrégularités, surtout avec l’utilisation des machines à voter électroniques, qui ont porté préjudice à certains électeurs.
Un tribunal inférieur avait rejeté le mois dernier une autre contestation d’Itula contre l’utilisation de machines électroniques pour le scrutin.
La contestation s’est basée sur une prétendue ‘manipulabilité’ des machines lorsqu’elles sont utilisées sans trace papier. Selon Itula, cela rend difficile la confirmation de la validité d’un vote exprimé.
Geingob a été réélu après avoir recueilli 56% des voix lors de l’élection du 27 novembre dernier, contre 30% des suffrages attribués à Itula.
JN/fss/cd/APA