Vaincu par José Mário Vaz lors du second tour de la présidentielle de 2014, le chef de l’APU-PDGB, Nuno Nabiam s’est dit prêt à nouveau à se représenter à la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir en principe en novembre 2019, puisque le mandat de José Mario Vaz prend fin le 23 juin.
Le mandat de José Mário Vaz prend fin le 23 juin prochain. Pour l’instant, la date de la prochaine présidentielle n’est pas encore connue. Alors qu’un nouveau gouvernement tarde à se mettre en place après les législatives, Nuno Nabiam, chef du Parti du peuple uni-Parti démocratique pour la Guinée-Bissau (APU-PDGB), a affirmé ce samedi lors d’un point de presse, qu’il pourrait à la prochaine élection présidentielle prévue à la fin de l’année évoquant un soutien possible du PAIGC.
« Naturellement, je peux être candidat, je suis prêt à participer aux élections, mais j’attends que le parti se prononce sur le sujet », a déclaré Nabiam au public. « Mon parti analyse la question et se prononcera au bon moment », a-t-il ajouté.
Selon le candidat malheureux au deuxième tour de l’élection présidentielle bissau-guinéenne de 2014, son parti ne soulève aucune objection à ce que l’élection présidentielle ait lieu à la date suggérée par la Commission nationale électorale. « Nous ne nous opposons pas à la date du 3 novembre, nous souhaitons simplement que la date soit officiellement annoncée afin que chacun puisse commencer à faire notre travail de base », a-t-il déclaré.
Evoquant la prorogation du mandat de José Mário Vaz jusqu’en novembre, Nabiam n’y voit pas trop d’inconvenients: « Cela ne gênera pas le nouveau gouvernement et cela ne nous pose pas de problème ».
L’APU-PDGB s’est classée quatrième lors des élections législatives du 10 mars avec cinq députés, acceptant de rejoindre le PAIGC, qui a remporté les élections sans avoir obtenu la majorité absolue (47 députés sur 102), afin de gouverner dans la stabilité.
Le parti de Nabiam aura des postes ministériels dans le nouvel exécutif de Domingos Simões Pereira, comme l’a confirmé son chef: « L’APU a signé un accord avec le PAIGC, cet accord prévoit de faire partie du gouvernement ». Cependant, ce n’est que lorsque le président nommera le Premier ministre que « nous discuterons avec le PAIGC des portefeuilles et des places dans le gouvernement ».
De cet accord de gouvernance, l’appui du PAIGC peut également venir à ma candidature, bien que, comme l’a dit le chef de l’APU au public, rien n’ait encore été convenu : « Si nous participons aux élections présidentielles, nous pouvons négocier avec le PAIGC, mais c’est quelque chose à discuter ».
NM/cd/APA