L’Egypte a condamné la démolition par les autorités israéliennes de bâtiments résidentiels palestiniens à Oued al-Homs au sud d’Al Qods et rejeté toute action susceptible de modifier le statu quo de la ville, en contradiction avec les accords internationaux, indique mardi un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.
Par Mohamed Fayed
Le ministère a également mis en garde contre les dangers de ces actions sur les efforts visant à parvenir à une paix juste et globale, soulignant la position ferme de l’Égypte qui soutient les droits légitimes du peuple palestinien et œuvre pour la reprise des négociations afin de faire avancer le processus de paix sur la base de la solution de deux États.
Israël a annoncé mardi avoir démoli 12 bâtiments de Palestiniens qu’il considérait illégaux lors d’une opération controversée la veille au sud de Jérusalem, près de la barrière de séparation isolant la Ville sainte de la Cisjordanie occupée.
Des responsables palestiniens, de l’Union européenne (UE) et de l’ONU ont condamné les démolitions de ces maisons palestiniennes, dont la plupart étaient encore en construction à Sour Baher, quartier à cheval entre Jérusalem et la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.
L’Arabie saoudite a également condamné mardi « les autorités d’occupation israéliennes pour la démolition de dizaines de maisons », appelant la communauté internationale à « stopper cette agression et la dangereuse escalade visant les Palestiniens ».
Israël affirme que les immeubles visés ont été construits très près de la « barrière de sécurité » dont il a commencé la construction en 2002, pendant les violences de la seconde Intifada (soulèvement palestinien), pour se protéger des attaques venues de Cisjordanie occupée.
HA/APA