Le gouvernement a adopté ce mercredi 3 mai 2023 les conclusions des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).
Lancé en juillet 2021, les EGENA se sont déroulés sur environ un an. Au cours de cette période, la communauté éducative nationale, les acteurs sociaux et techniques, ont, dans un processus participatif, porté un regard diagnostic sur le système éducatif du pays.
Cet exercice a pour objectif d’améliorer la qualité de l’école et de définir des bases d’une entente sociale dans le secteur éducation—formation. A l’issue des travaux, ces états généraux ont dégagé quatre axes prioritaires.
Il s’agit de « l’amélioration des apprentissages fondamentaux, la pertinence des programmes, la qualité de l’enseignement, la réforme de la profession enseignante et l’élargissement de l’encadrement, de l’offre éducation non formelle et le développement du numérique dans le secteur éducatif ».
« Ces recommandations ont été traduites en 42 réformes à réaliser dans les dix prochaines années pour un coût estimé à 866 milliards de Fcfa », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.
Compte tenu des enjeux économiques d’un système éducatif de qualité, notamment pour la jeunesse, le gouvernement ivoirien a déjà mobilisé 268 milliards de Fcfa pour le lancement de certaines réformes, a-t-il ajouté.
Pour la rentrée 2022-2023, une classe de préscolaire a été ouverte dans la grande majorité des écoles primaires publiques, conformément aux EGENA, afin de permettre un accès des tout-petits à l’éducation et de renforcer la place de la petite enfance dans le système éducatif national.
AP/APA