La ministre ivoirienne de l’Education, Professeur Mariatou Koné, la présidente de la Cofemen, a visité à Dakar, un établissement scolaire, pour s’imprégner des réalités de l’enseignement fondamental.
Mariatou Koné s’est rendue à l’école primaire Diagne Woré de Dakar, ce 29 janvier 2025, avec ses collaborateurs et des partenaires au développement pour voir comment s’appliquent certaines nouvelles méthodes pédagogiques.
La résolution de la crise des apprentissages dans le monde francophone, en particulier en Afrique subsaharienne, préoccupe la présidente de la Confemen, Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.
Après avoir appelé de toute urgence, à l’ouverture du récent forum sur l’amélioration des apprentissages en Afrique, les Etats et gouvernements à prendre des engagements concrets pour appliquer les résultats du PASEC, elle s’est rendu sur le terrain pour toucher du doigt la réalité.
« Hier, avec les experts, nous avons fait le bilan de l’apprentissage fondamental dans chacun de nos pays. Après cela, il était important pour nous de sortir des salles et de venir toucher du doigt nos réalités », a-t-elle dit.
Pour la première responsable de la Confemen, Mme Mariatou Koné, initiatrice des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) en Côte d’Ivoire, les actes valent beaucoup mieux que les paroles.
Le PASEC, le programme d’analyse des Systèmes éducatifs dans l’espace francophone, avait révélé en 2014 et 2019 que près de 70% des élèves en Afrique Subsaharienne n’avaient pas le niveau requis en lecture et écriture.
La ministre Mariatou Koné souhaite vivement, avec le programme d’analyse des Systèmes éducatifs dans l’espace francophone, un tableau plus reluisant à l’issue des évaluations du PASEC 2024, dans les pays francophones d’Afrique Subsaharienne.
AP/APA