L’initiative sera lancée ce mois de mars 2023.
Le pays de la Teranga va se doter d’un système d’alerte précoce contre les vagues de chaleur. Le projet est porté par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) et la National oceanic and atmospheric dministration (NOOA, sigle anglais), l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère.
« Le principal objectif de cet atelier est de lancer la campagne vague de chaleur 2023. Elle va débuter en mars et fera le suivi du système expérimental d’alerte précoce sur les vagues de chaleur et leurs impacts », selon Malick Sonko, directeur de cabinet du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.
S’exprimant lundi 28 février 2023 à Dakar à l’ouverture d’un atelier organisé par l’Anacim en collaboration avec la météo américaine marquant le lancement de la campagne vague de chaleur 2023, M. Sonko a indiqué qu’il s’agit de « lancer des alertes au moment où on verra de fortes chaleurs accompagnées d’humidité en général, pour que les populations puissent se prémunir et permettre aux structures de la santé d’anticiper ».
« La communauté scientifique a reconnu que le changement climatique, qui est une réalité maintenant, va amplifier l’augmentation des températures. Ce réchauffement pourrait causer ou aggraver des problèmes de santé parmi les populations les plus vulnérables. Les phénomènes climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, peuvent constituer un enjeu de santé publique, d’autant plus important en Afrique, en raison des difficultés socio-économiques surtout dans les zones défavorisées », a expliqué Malick Sonko, directeur de cabinet du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.
Il a ajouté : « C’est fort de ce constat que le Centre de Prévisions Climatiques (CPC) de la NOAA fournit des informations météorologiques et climatiques pour soutenir les missions humanitaires du gouvernement américain dans les pays en voie de développement. Il fournit également, aux Services Météorologiques et Hydrologiques Nationaux (SMHN) africains, l’accès à l’information climatique, en temps réel, pour appuyer les opérations de prévisions quotidiennes, y compris la prévision et l’alerte de phénomènes météorologiques dangereux ».
TE/APA