Deux ressortissants marocains ont péri dans le crash du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines, survenu ce dimanche matin, selon des sources gouvernementales qui n’ont pas donné de détails sur leur identité.
« L’identification est en cours », ajoutent les mêms sources qui expliquent qu’une cellule a été mise en place au niveau du ministère des Affaires étrangères à Rabat qui coordonne avec les représentations diplomatiques marocaines à Addis Abeba et Nairobi.
Après leur identification, les mêmes représentations diplomatiques devront se charger des autres formalités relatives au rapatriement des deux ressortissantes victimes de ce crash, soulignent-on.
L’avion d’Ethiopian airlines, la première compagnie aérienne en Afrique, s’est écrasé ce dimanche matin, 6 minutes seulement après son décollage. Ce Boeing 737 MAX, âgé de seulement 4 mois, aurait chuté après avoir atteint 9000 m d’altitude, ce qui rend improbable qu’il y ait des survivants.
Voici, par ailleurs, la nationalité des autres victimes: 32 Kényans, 9 Éthiopiens, 3 Australiens, 1 Belge, 18 Canadiens, 8 Chinois, 5 Néerlandais, 1 Djiboutien, 6 Egyptiens, 2 Espagnols, 7 Français, 7 Anglais, 1 Indonésien, 2 Israéliens, 4 Indiens, 1 Irlandais, 8 Italiens, 1 Mozambicain, 1 Norvégien, 2 Polonais, 3 Russes, 1 Rwandais, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Somalien, 1 Serbe, 4 Slovaques, 3 suédois, 1 Togolais, 1 Ougandais, 8 Américains, 1 Yéménite, 1 Népalais, 1 Nigérian et 2 sans identités, selon une liste publiée par l’agence officielle éthiopienne +ENA+.
« Nous confirmons que notre vol ET 302 d’Addis Abeba à Nairobi a été impliqué dans un accident aujourd’hui », a déclaré la compagnie dans un communiqué dans la matinée de ce 10 mars.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a indiqué dans un tweet « vouloir exprimer ses profondes condoléances aux familles de ceux qui ont perdu leurs proches bien aimés sur le vol régulier d’un Boeing 737 d’Ethiopian Airlines à destination de Nairobi, au Kenya, ce matin ».
C’est le deuxième accident du même type d’appareil, après celui de Lion Air en Indonésie en octobre dernier, où 189 personnes ont péri.
HA/APA