L’avancement global de la réalisation de l’axe routier (RN17 et RN17B) reliant Es-Semara à la frontière mauritanienne via les communes marocaine d’Amgala et Tifariti, sur un linéaire de 93 Km, a atteint plus de 95%.
Un ambitieux projet d’infrastructure vient de voir le jour, permettant l’ouverture d’un passage frontalier inédit entre le Maroc et la Mauritanie. Selon un communiqué diffusé par les autorités mauritaniennes, ce corridor, situé entre la ville marocaine de Smara et la localité de Bir Moghrein en Mauritanie, prévoit l’extension de la route nationale RN17 sur une distance de 93 kilomètres.
Cette initiative vise à briser l’isolement des communes marocaines d’Amgala et de Tifariti, tout en renforçant les échanges commerciaux et humains dans cette zone sahélo-saharienne.
Le projet comprend en outre la création d’une station routière moderne ainsi que l’établissement d’une ligne de taxis, dans l’optique de faciliter les déplacements entre les différentes communes de la région. Outre l’aspect logistique, ces mesures sont censées dynamiser l’activité économique locale et favoriser une meilleure intégration du territoire dans les circuits de transport nationaux et internationaux.
Interrogée à ce sujet, la présidente de la commune d’Amgala, Madame Fatima Sayeda, souligne l’importance de ce programme dans le cadre de l’Initiative atlantique.
Celle-ci a pour ambition de désenclaver les pays sahéliens en leur offrant un accès direct à l’océan Atlantique par le biais des infrastructures marocaines. D’après Mme Sayeda, cette nouvelle ouverture permettra non seulement d’intensifier les relations entre le Maroc et la Mauritanie, mais également de consolider les liens entre les populations locales, dans un esprit de coopération régionale renforcée.
MK/Sf/te/APA