Le nouveau président sénégalais a prononcé son premier discours devant ses pairs africains lors de l’ouverture de la 38e session ordinaire de l’Union africaine à Addis-Abeba. Il a plaidé pour une Afrique plus souveraine et mis l’accent sur les défis du continent.
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a fait sa première apparition sur la scène continentale samedi, à l’occasion de l’ouverture de la 38e session ordinaire du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba.
Dans son discours inaugural devant ses homologues africains, le chef de l’État sénégalais, a d’abord rendu hommage aux pères fondateurs de l’organisation panafricaine, avant de présenter sa vision pour le continent.
Le président Faye a particulièrement insisté sur la nécessité de réformer le multilatéralisme et de lutter contre les inégalités économiques. Il a également mis en avant l’urgence de faire face au changement climatique et de développer « un modèle de croissance autonome et inclusif » pour l’Afrique.
Sur le plan diplomatique, le nouveau président sénégalais a réaffirmé la volonté de son pays de « travailler aux côtés de ses partenaires africains » pour construire des « partenariats équitables » et mieux valoriser les ressources du continent.
Le chef de l’État senegalais a par ailleurs plaidé pour une plus grande inclusion des femmes et des jeunes dans le processus de transformation du continent, soulignant la nécessité d’une Afrique « plus souveraine, unie et prospère ».
Cette première participation de Bassirou Diomaye Faye à un sommet de l’UA marque son entrée sur la scène diplomatique continentale depuis son accession à la présidence du Sénégal, en mars 2024.
AC/Sf/APA