Le sommet du groupe des BRICS se tiendra du 22 au 24 août en Afrique du Sud.
Le sommet regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et de l’Afrique du Sud (BRICS) se concentrera sur la discussion d’une plus grande utilisation des monnaies locales dans le commerce mondial entre les cinq pays lors de la réunion de mardi, a déclaré le ministre sud-africain des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor.
Lors d’une interview télévisée dimanche, M. Pandor a indiqué que ces discussions ne viseraient pas à remplacer le dollar américain, mais plutôt à trouver une monnaie qui ne serait pas affectée dans ses échanges avec d’autres partenaires en cas d’imposition unilatérale de sanctions.
« La question clé qui a été discutée est celle d’une plus grande utilisation de nos monnaies locales pour le commerce international », a assuré la ministre en marge d’une réunion visant à établir un ordre du jour pour le sommet avec les autres ministres des affaires étrangères des BRICS.
A l’en croire, il s’agira moins de chercher « à discuter de la non-utilisation du dollar» que de la « réduction de sa prédominance dans toutes les questions commerciales ».
Les BRICS doivent trouver un modèle qui permette de réduire les dommages économiques, en particulier pour les économies les plus fragiles, si de telles sanctions sont imposées, a déclaré Mme Pandor.
Elle a rejeté l’idée que l’alliance de l’Afrique du Sud avec le bloc des BRICS était préjudiciable à ses relations diplomatiques avec l’Occident, affirmant que ces pays avaient leurs propres relations diplomatiques.
« Je pense que c’est une erreur. Il existe de nombreux liens de ce type dans le monde entier. Plus récemment, il y a eu l’alliance indo-pacifique, dont les Etats-Unis font partie », a soutenu le ministre, soulignant que « nous ne la considérons pas comme hostile à notre égard ».
NM/jn/fss/ac/APA