« Les signataires ont réitéré leur engagement à œuvrer en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique de l’Union Africaine ».
Près de trois mois après le paraphage, le 04 Novembre 2022 à Tanger (Maroc), de l’« Appel solennel à l’expulsion de la pseudo « Rasd » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », les signataires du document se sont réunis samedi 28 janvier 2023 à Marrakech pour leur première réunion d’évaluation.
« Lors de cette réunion, les signataires ont réitéré leur engagement, plein et entier, à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo « Rasd » de l’Union Africaine », rapporte un communiqué parvenu lundi à APA.
Le document souligne que « les Premiers ministres et ministres africains ont estimé également que cette exclusion, légitime d’un point de vue légal, ne doit en aucun cas être considérée comme un objectif inatteignable – parce qu’elle s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable, où le réalisme et le pragmatisme prévalent, et parce qu’elle représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la Question du Sahara ».
Forts, selon le communiqué, des diverses recommandations de la Campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’Union Africaine à l’aune de la question du Sahara, débattues lors de cinq séminaires sous régionaux organisés entre mai et octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa, les signataires de l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo « Rasd » de l’Union Africaine », ont débattu un projet de « Livre Blanc » et l’ont adopté à l’unanimité, après y avoir « apporté leurs précieuses contributions », poursuit la note.
Ce « Livre Blanc », intitulé « L’Union Africaine et la Question du Sahara – Livrable final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive », précise le communiqué, « est l’aboutissement de la Campagne panafricaine et le reflet fidèle des débats tenus lors des différentes rencontres et séminaires ».
Les signataires de cet appel ont noté avec grande satisfaction la participation en qualité de nouveaux signataires de l’ « Appel de Tanger », des personnalités originaires de Gambie, du Lesotho et de Madagascar : Lamin Kaba Badjo, ancien ministre des Affaires étrangères gambien, Lesego Makgothi, ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho et Patrick Rajoelina, ancien chef de la diplomatie malgache.
« Ce « Livre Blanc », développe un argumentaire factuel et historique irréfutable, c’est un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps », explique la note.
CP/Los/APA