Les ministres éthiopien, soudanais et égyptien de l’Hydraulique se sont réunis, vendredi à Addis-Abeba, pour préciser les détails techniques du barrage controversé en cours de construction sur le Nil.
Les trois pays sont parvenus à un consensus pour poursuivre les discussions techniques trilatérales sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD), à la suite d’une réunion organisée sous l’égide des Etats-Unis il y a une semaine.
Ils ont convenu de tenir quatre réunions techniques gouvernementales au niveau des ministres de l’Hydraulique, auxquelles vont participer la Banque mondiale et les Etats-Unis en qualité d’observateurs.
Les ministres ont également convenu de travailler à la conclusion d’un accord d’ici le 15 janvier 2020 et de tenir deux réunions à Washington les 9 décembre 2019 et 13 janvier 2020 pour évaluer et soutenir les efforts.
Seleshi Bekele, ministre éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, a annoncé cette semaine l’achèvement des travaux de construction du barrage pour le projet hydroélectrique.
L’achèvement du barrage en enrochement de béton (CRFD) d’une hauteur de 50 m et d’une longueur de 5,2 km est une étape importante pour le projet, a déclaré le ministre.
Les travaux annexes au CFRD, tels que les travaux de scellement et de finition sur les audits seront bientôt finalisés, a écrit le ministre sur Twitter.
Selon le gouvernement éthiopien, la construction du GERD est achevée à plus de 68%.
L’Ethiopie envisage de finaliser le projet en cours de construction dans l’Etat de Benishangul Gumuz d’ici à 2023. Une fois terminé, ce barrage sera le plus grand d’Afrique.
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