Élu à la vice-présidence du Conseil des ministres africains de l’eau, le Royaume du Maroc accueillera la prochaine réunion régionale de consultation technique pour préparer la vision africaine de l’eau au-delà de 2025 pour l’Afrique du Nord.
Le Maroc a été élu lundi vice-président du Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW) pour la région Afrique du Nord pour le mandat 2025-2027, a rapporté l’Agence de presse marocaine (MAP).
Les résultats des élections ont été annoncés lors de la sixième session extraordinaire du Comité exécutif du Conseil des ministres africains de l’eau.
Le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a félicité la présidence égyptienne sortante pour l’excellent travail accompli durant son mandat. Il a également souhaité plein succès au Sénégal qui assumera la présidence du Conseil pour le prochain mandat.
Le ministre Baraka a également exprimé sa gratitude à la Mauritanie, vice-président sortant de l’AMCOW pour l’Afrique du Nord, pour ses efforts de plaidoyer sur les questions liées à l’eau dans une région confrontée à d’énormes défis liés au stress hydrique.
Il a noté que « le Maroc, qui a repris le flambeau et assumera la vice-présidence pour la région Afrique du Nord pour la période 2025-2027, s’engage à poursuivre ces efforts et à développer des mesures pour relever ces défis ».
Le ministre a ajouté que la coopération avec les pays africains constitue une priorité dans la politique étrangère du Maroc, soulignant que le secteur de l’eau a acquis une importance croissante dans la coopération africaine du Maroc, compte tenu notamment de la vulnérabilité du secteur aux impacts du changement climatique, a indiqué la MAP.
Baraka a réitéré la volonté du Maroc de continuer à partager avec les pays africains son expérience en matière de gestion de l’eau, ainsi que ses meilleures pratiques qui ont fait leurs preuves, tout en s’inspirant des « stories » africaines réussies dans ce domaine vital.
Après avoir passé en revue les multiples défis et les principaux enjeux auxquels est confronté le secteur de l’eau en Afrique, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’élaborer une vision africaine de l’eau post-2025, qui devrait répondre à ces défis de manière globale.
MK/te/Sf/APA