La Cour suprême espagnole a infligé un nouveau revers au Polisario avec la proscription de l’utilisation de son drapeau dans l’espace public ibérique.
La plus haute instance judiciaire de l’Espagne s’est prononcée contre l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics.
Dans sa décision, elle a soutenu que l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.
En outre, l’arrêt de la Cour suprême espagnole a précisé que le drapeau du Polisario ne doit pas coexister occasionnellement ou de manière permanente avec celui « de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués ».
C’est un donc un énième camouflet pour le Polisario. En fin mai 2020, à l’occasion de la journée de l’Afrique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union Africaine sauf celui de la pseudo « RASD ».
L’Espagne, en septembre dernier, s’est opposée devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies à toute référence au « référendum d’autodétermination », non sans défendre la centralité du rôle de l’Onu dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain.
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