Le Conseil de sécurité a recommandé que la question du Grand barrage de la renaissance éthiopienne sur le Nil (GERD) soit résolue par des négociations menées par l’Union africaine (UA).
Lors de la réunion du Conseil, hier jeudi, des pays comme le Kenya, l’Estonie, le Mexique, le Niger, la RDC, la Norvège, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde ont encouragé l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan à résoudre le différend relatif au GERD par le biais d’un processus mené par l’UA.
Le Représentant kenyan au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur Martin Kimani, a déclaré que les trois pays devaient coopérer pour utiliser le Nil dans leur intérêt mutuel de manière équitable et raisonnable, soulignant la nécessité de rechercher une solution africaine aux problèmes africains.
Le Représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Vasily Nebenzya, a quant à lui exhorté les trois pays à parvenir à un accord global sur le GERD par le biais du processus mené par l’UA, réaffirmant l’engagement de son pays en faveur d’une solution africaine aux problèmes africains.
Le GERD est important pour remédier à la pénurie d’électricité en Ethiopie et servira d’instrument pour renforcer la coopération économique dans la région.
Le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, l’ambassadeur Zhang Jun, a également déclaré que les Africains étaient capables de résoudre leurs problèmes par leur propre mécanisme, appelant à un processus dirigé par l’UA pour résoudre la question.
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