Dans une déclaration publiée mercredi, le Conseil a exprimé sa profonde inquiétude quant à la tension actuelle entre les deux pays et à son impact négatif potentiel sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région.
L’accord, qui porte sur un marché portuaire, accorderait à l’Éthiopie un accès à la mer Rouge et établirait une base militaire à Lughaya, dans le Somaliland, et certains rapports suggèrent qu’il reconnaîtrait l’indépendance du Somaliland.
La Somalie considère qu’il s’agit d’une « agression » et rappelle son ambassadeur à Addis-Abeba. Les tensions diplomatiques ont conduit l’ambassadeur d’Ethiopie à retourner à Addis-Abeba.
Les deux nations voisines sont invitées à engager un dialogue constructif en vue de trouver une solution pacifique à la question, dans l’esprit des solutions africaines aux problèmes africains.
Le Conseil a appelé les deux parties à adhérer aux principes fondamentaux de l’UA et du droit international et à s’en inspirer dans leurs relations bilatérales et internationales.
Il a également appelé la République fédérale démocratique d’Éthiopie et la République fédérale de Somalie à faire preuve de retenue, à désamorcer la situation et à engager un dialogue constructif en vue de trouver une solution pacifique à la question, dans l’esprit des solutions africaines aux problèmes africains.
Pendant que la Somalie fait pression pour la convocation de la session du Conseil de sécurité des Nations unies, le Conseil de sécurité de l’UA est pressé de fournir des orientations aux 3+1 membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies et de donner le ton d’une éventuelle réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.
MG/abj/fss/te/APA