Au Burkina Faso, une célébration populaire marque la rupture avec la Cédéao.
Des centaines de manifestants se sont rassemblés mardi à Ouagadougou pour célébrer le premier anniversaire du retrait de trois pays sahéliens – le Burkina Faso, le Mali et le Niger – de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
La manifestation, organisée par la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC), a été marquée par une forte symbolique. Les participants, arborant les drapeaux des trois pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) ainsi que le drapeau russe, ont notamment mis en scène les « funérailles » de la Cédéao à travers un cercueil recouvert du drapeau français.
Les slogans scandés témoignaient d’un rejet catégorique de l’organisation ouest-africaine au profit de l’AES : « A bas la Cédéao pourrie, vive l’AES » et « Nous voulons la paix, vive l’AES ».
Les manifestants ont également exprimé leur soutien aux dirigeants des trois pays : Ibrahim Traoré (Burkina), Assimi Goïta (Mali) et Abdourahamane Tiani (Niger).
L’événement a été marqué par la présence notable de plusieurs personnalités, dont le Premier ministre burkinabè Jean Emmanuel Ouédraogo et Bassolma Bazié, président de la Commission nationale de l’AES, soulignant ainsi le caractère officiel de cette commémoration.
DS/ac/Sf/APA