Des experts ont échangé, mardi à Abidjan, sur la coopération entre la police et les acteurs judiciaires dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon la Chef de Cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Elise Ouattara, « la question de la prise en charge des violences basées sur le genre a un long chemin qui a connu beaucoup de ralentissement ».
« Je pense que nous sommes entrain de faire un bond qualitative et nous devrons nous en féliciter », a-t-elle ajouté.
« Les acteurs judiciaires ne peuvent pas considérer cette question comme une question non essentielle parce que ça fait partie d’un de nos indicateurs de performances dans toutes les actions d’évaluation du gouvernement », a insisté l’experte en Genre.
Mamadou Konaté, Coordinateur–projet du Programme d’appui au secteur de la sécurité au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Représentant le représentant-Résident a précisé que son institution « depuis le début de l’année et l’ambassade des Etats Unis se sont engagées pour faire renforcer la réponse nationale à la problématique des violences sexuelles basées sur le genre ».
Le projet d’appui au renforcement de la justice et des services de sécurité intérieure dans la réponse aux VSBG en Côte d’Ivoire (PARR/VSBG) se propose de renforcer « le professionnalisme des forces de sécurité intérieure dans la prise en charge des VSBG , l’efficacité de la justice en matière de prise en charge des cas de VSBG”.
Ce renforcement prendra également en compte la confiance des populations dans les instruments légaux mis en place pour leur protection, les capacités nationales et celles des services de sécurité en matière de coordination et de collecte d’information sur les VSBG ».
Des agents des forces de sécurité et de défense du pays, des magistrats et plusieurs organisations internationales ont participé à ces travaux.
Au terme de l’atelier qui réunit une trentaine de participants, un rapport final sera remis au ministre de la justice pour la mise en œuvre d’une bonne prise en charge de ces violences.
SY/ls/APA