Le Groupe Sifca, un géant agro-industriel ivoirien, opérant dans la production d’énergie verte, à travers sa filiale Biovéa, a pris part à la 61ème édition du Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris, qui s’est tenue du 22 février au 2 mars 2025.
Le groupe Sifca, leader agro-industriel, intervient également dans les filières du sucre de canne, du caoutchouc naturel et de l’huile de palme. Sa participation au Salon international de l’agriculture a permis de montrer l’expertise ivoirienne aux visiteurs de la 61 ème édition du SIA-Paris 2025.
A travers le Salon international de l’agriculture de Paris, le groupe a affiché son engagement pour la sécurité alimentaire, en faveur de la réhabilitation du couvert forestier et de la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire.
Aux côtés du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural et du ministère des Eaux et forêts de Côte d’Ivoire, le groupe a participé à un échange autour du thème : « 60 ans d’engagement pour une agriculture amie de la forêt ».
En outre, le développement du riz local en Côte d’Ivoire a été au centre de discussions lors d’un panel organisé le lundi 24 février 2025. Le pays, jusqu’au aujourd’hui est dépendant de l’extérieur en matière de riz, avec des exportations au-delà de 300 milliards de Fcfa par an.
Une agriculture respectueuse de l’environnement
Bini Kossounou, directeur chez Sania Sirdel, une autre filiale du groupe, a mis en avant la nécessité d’opérer une transition vers une production nationale, soulignant le potentiel sous-exploité de la filière rizicole ivoirienne.
Parmi les défis majeurs figurent la maîtrise de l’eau, l’amélioration des infrastructures de transformation, la gestion de l’environnement et l’optimisation de la distribution. La mécanisation agricole, elle, demeure toujours une priorité pour structurer et optimiser la production.
Actuellement focalisé sur l’achat de riz blanchi, le groupe agro-industriel ivoirien ambitionne d’étendre son action à l’ensemble de la chaîne de production, de la culture du riz à sa commercialisation.
« Notre objectif est d’accompagner les agriculteurs, d’améliorer la transformation primaire, notamment le décorticage, et d’assurer une distribution efficace du riz ivoirien », a fait savoir M. Bini Kossounou.
L’agroforesterie et la préservation de l’environnement étaient également au cœur du débat Dans cette dynamique d’autosuffisance, l’agriculture durable prend une place centrale.
Raymond Tagouya, directeur du développement agricole et de l’approvisionnement à Palmci, une autre filiale du groupe, a souligné l’ambition de l’entreprise de jouer un rôle moteur dans l’intégration de cette pratique en Côte d’Ivoire.
Protection de la biodiversité
La Fondation Sifca a présenté, le 25 février 2025, ses initiatives en faveur de la protection de l’environnement et du développement rural. Patricia Pesson, responsable des opérations, an mis en avant les actions menées en partenariat avec l’ONG CEM (Conservation des espèces marines) pour la préservation des tortues marines.
Grâce à ce programme, plus de 60 000 tortues ont été sauvegardées dans les villages côtiers de Grand-Béréby, dans le Sud-ouest ivoirien. Le SIA 2025 a été une tribune de choix pour le groupe pour réaffirmer son engagement dans la réhabilitation du couvert forestier et la souveraineté alimentaire.
En parfaite harmonie avec les objectifs environnementaux et socio-économiques de la Côte d’Ivoire, le groupe poursuit ainsi son engagement en faveur d’une agriculture durable et responsable, dans l’optique de la lutte contre les effets du changement climatique.
Cette initiative de Palmci, opérant dans la filière palmier à huile, a permis de promouvoir une vision ambitieuse de l’agroforesterie, non seulement comme un levier pour restaurer les écosystèmes forestiers, mais aussi comme une solution pour renforcer la souveraineté alimentaire et générer des revenus supplémentaires pour les agriculteurs.
Cette approche contribue également à la réduction de l’empreinte carbone du pays et offre une voie de croissance verte pour l’Afrique et la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici à 2030.
AP/Sf/APA