Industriels et autorités ivoiriennes veulent accorder plus de place à l’économie verte.
Un accord pour promouvoir l’économie circulaire et les emplois verts en Côte d’Ivoire a été signé, jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Paraphé par le ministère ivoirien de l’Environnement et du Développement durable et le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire, cet accord concerne en particulier deux entités du service public ivoirien.
Il s’agit de la direction de l’économie verte et de la responsabilité sociétale des organisations (DEVRSO), et du Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), deux structures sous tutelle du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable.
Le professeur Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du développement durable, qui s’est félicité de la signature de cet accord, a estimé que la croissance économique de la Côte d’Ivoire ne saurait être durable sans la prise en compte des questions environnementales dans les politiques et projets de développement.
Par ailleurs, il s’est réjoui de ce que ce groupe agro-alimentaire a compris tous les enjeux économiques, environnementaux et sociaux de cette politique environnementale.
Le ministre a profité de cette occasion pour inviter les opérateurs économiques exerçant dans le pays « à respecter les mesures environnementales et à mettre en place une politique environnementale assortie de projets écologiques innovants ».
Avant lui, Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire a dit l’engagement de sa société à partager son expérience avec d’autres entreprises afin que celles-ci intègrent la démarche environnementale dans leurs activités.
« Dans la lutte contre le plastique, notre groupe s’est aussi fixé un objectif très ambitieux qui est de rendre 100% de nos emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025 afin que plus aucun de nos emballages ne finisse dans la nature », a promis M. Caso.
Poursuivant, il a insisté sur la volonté de son groupe de promouvoir l’économie circulaire afin de réaliser son objectif « de durabilité environnementale et diminuer la pollution plastique dans nos océans et rivières notamment ».
Ce partenariat de convention porte sur plusieurs domaines dont l’évaluation du système de collecte et de valorisation, l’économie circulaire, l’éco labellisation des produits recyclés et la responsabilité sociétale des entreprises.
LB/ls/APA