A l’issue du 1er round des discussions entre le gouvernement et les partis politiques, relativement, à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), « la Côte d’Ivoire est sur la voie d’élections sans violence et apaisées en 2020», a estimé, lundi, Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).
Pour le président du FPI qui animait une conférence de presse quelques heures après la première rencontre entre le gouvernement et les partis politiques sur la réforme de la CEI, « l’initiative du gouvernement est rassurante» quant à la « mise en œuvre de la réforme de la CEI».
« La Côte est sur la voie d’élections sans violence et apaisées en 2020», s’est satisfait Affi N’guessan, insistant sur « le caractère inclusif» des discussions impliquant « la société qui est en avance sur le politique».
Saluant le « bon ton du Premier ministre qui a dirigé les débats et l’ambiance», il a souligné que «la reforme juridique et institutionnelle de la CEI doit s’inscrire dans un cadre global impliquant, le découpage électoral, le code électoral et le conseil constitutionnel ».
Sur l’actualité du parti qu’il dirige, M. Affi a réaffirmé que «le retour du président Laurent Gbagbo va mettre fin à la crise au FPI».
« Il y a trop de paroles qu’on prête au président Gbagbo. Quand il sera là et qu’il a quelque chose à dire, ce sera devant tout le monde. Pour le moment, il ne m’a rien dit. S’il veut reprendre les rênes du parti, il le dira publiquement », a-t-il précisé, indiquant que « Simone et moi, nous nous voyons dans un groupe de contact mis en place depuis longtemps et elle est dans de bonnes dispositions pour que le FPI retrouve son unité».
Par ailleurs, le président du FPI a invité « la CPI à libérer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé après leur acquittement prononcé le 15 janvier».
«J’exhorte la Cour à accompagner la Côte d’Ivoire sur la voie de la réconciliation en libérant le président Gbagbo et Charles Blé Goudé le 1er février pour qu’ils regagnent le pays et participer à ce processus de réconciliation », a-t-il émis, car, selon M. Affi, « la décision d’acquittement ne peut pas être remise en cause».
HS/ls/APA